Le traitement sera surtout symptomatique et consistera essentiellement à soulager les désagréments (nez bouché, maux de tête, maux de gorge, toux, etc.). On ne peut en effet toujours pas guérir plus vite un rhume et quoiqu’il en soit, il disparaîtra spontanément endéans les 7 à 10 jours.
Il est généralement admis de traiter localement le mal de gorge dans un premier temps et de donner des anti-inflammatoires en surveillant de près l’évolution des symptômes. Il est en effet souvent difficile de savoir au départ si l’infection est d’origine virale ou bactérienne. Le traitement par antibiotiques n’est donc pas systématique et n’est envisagé que si la fièvre ou des complications font leur apparition dans les jours qui suivent.
La tendance consiste aussi à surveiller l’évolution de l’infection avant de donner des antibiotiques. Beaucoup d’otites ont en effet aussi une origine virale et se développent suite à un rhume « mal soigné » ou qui traîne. Elles peuvent par conséquent très bien être traitées localement. On sera plus prudent et attentif chez l’enfant chez qui la consultation est plus que recommandée dès les premiers symptômes.
Le traitement doit être rapide et puissant car l’inflammation des sinus trouve toujours son origine dans une infection (rhume, état grippal, infection dentaire, etc.) et peut, s’il elle n’est pas traitée à temps évoluer vers de la sinusite chronique. Des traitements locaux pour décongestionner et désinfecter peuvent suffire, mais dans de nombreux cas on ne peut pas échapper au traitement par antibiotiques et anti-inflammatoires.
Le traitement s’impose de lui-même! Tant l’infection est redoutable et anéantit celui ou celle qui en souffre pour plusieurs jours voire plusieurs semaines. Causée par le virus Haemophilus influenzae (qui connaît des mutations plus ou moins importantes chaque année), la grippe est une maladie qui peut être mortelle.
Elle est responsable chaque année de nombreux décès prématurés notamment chez les personnes à risque (malades chroniques, personnes âgées de plus de 65 ans, les personnes vivant en maison de repos ou en institution, le personnel soignant, les femmes enceintes-au-delà du premier trimestre-, les éleveurs professionnels de volailles et de porcs et leur famille). Voilà pourquoi ces personnes sont, chaque année, invitées à se faire vacciner entre septembre et novembre.
Face à une grippe, l’avis médical demeure capital pour évaluer les risques de complications et prendre les mesures qui s’imposent (antibiothérapie, hospitalisation, etc.). Dès l’apparition des premiers symptômes, le médecin peut cependant prescrire des médicaments antiviraux pour tenter de contrer la maladie, mais ils ne sont efficaces que s’ils sont administrés dans les premières 48 heures de l’infection.
