La biocosmétique

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S’il est un marché en pleine explosion, c’est bien lui! Après les aliments, les carburants, les peintures et les vêtements, voici en effet les cosmétiques bio! Mais qu’on se le dise, ne devient pas bio qui veut…

Pour que des produits cosmétiques puissent prétendre au statut bio ils ne peuvent  contenir aucun conservateur de synthèse (comme les parabens, le phénoxyéthanol), aucun produits dérivés du pétrole, aucun silicones synthétiques et aucun colorant. Leurs procédés de production et de fabrication doivent aussi respecter l’environnement et leurs emballages doivent être biodégradables ou recyclables.

De plus, tous leurs composants «bio» doivent c être des produits naturels issus principalement du règne végétal, comme les huiles d’olive, d’amande, de tournesol, d’argan, les extraits de fruits, les huiles essentielles et les eaux florales. Une partie de ces produits naturels doit également provenir de l’agriculture biologique et aucun produit bio ne peut être testé sur des animaux vivants.

Bio: trois petites lettres, de grands concepts

Derrière les lettre BIO se cachent de grands concepts comme le respect de la peau et celui de notre belle planète bleue. La grande différence avec les cosmétiques classiques, c’est que les cosmétiques bio ont une teneur plus élevée en principes actifs naturels. Un produit classique n’en contient généralement pas plus de 1%, alors qu’un produit bio en contient  jusqu’à 30% (principes actifs et excipients naturels comme des huiles végétales, des extraits de fruits, etc.).

De part leur composition, les cosmétiques bio sont donc apparemment bien plus compatibles avec le corps humain. Et c’est sans doute ça qui plaît! Le secteur des cosmétiques bio est en effet en plein boum et pourrait à en croire certaines études représenter jusqu’à 30% du marché des cosmétiques, d’ici à 5 ans.

Cependant, pour l’heure Bio… impossible encore de produire des cosmétiques 100%.

Bio? Parce que tous les produits utiles à la fabrication des produits cosmétiques répondant aux normes d’exigence des consommateurs n’existent pas (texture, odeur, conservation, etc.). Voilà pourquoi certains produits chimiques sont autorisés dans la fabrication des produits cosmétiques naturels et bio, mais ils doivent néanmoins respecter des critères de nature, de santé, d’écologie et de protection animale.

Pas d’équivalence

Pour qu’un cosmétique soit certifié bio, il doit être labellisé. Cependant, tous les labels n’ont pas la même valeur puisque tous ne réclament pas à la base le même pourcentage minimal requis d’ingrédients bio. Aussi, il peut être utile pour en savoir plus, de surfer sur le site www.consoglobe.com, onglet ‘annuaire écologique’.