En la qualifiant d’alternative, cela suppose qu’on la pratique à la place d’une autre médecine. Or, c’est rarement le cas puisqu’elle est quasiment toujours complémentaire.
L’ostéopathe est par définition le spécialiste des troubles, des douleurs (algies) et des pathologies fonctionnelles. Son approche thérapeutique du patient est essentiellement manuelle. Et bien que la majorité des indications relèvent de l’appareil locomoteur, l’ostéopathe peut néanmoins être consulté pour des troubles fonctionnels autres que des troubles musculo-squelettiques.
Même si l’ostéopathe travaille souvent en étroite collaboration avec le médecin généraliste ou le spécialiste, il est souvent consulté en première ligne. Ce qui signifie qu’un patient peut directement s’adresser à lui sans passer par une consultation médicale.
Toute consultation d’ostéopathie doit idéalement débuter par un interrogatoire (une anamnèse) et un examen clinique pour que l’ostéopathe établisse des hypothèses de travail, en collaboration étroite avec le patient, et propose un plan de prise en charge adapté.
S’il constate au cours de ses investigations des signes d’appel ou des plaintes relevant de pathologies qui dépassent le cadre de ses compétences (dysfonctionnements de l’appareil locomoteur et du système nerveux périphérique), il n’hésitera pas à orienter le patient vers son médecin généraliste ou un médecin spécialiste afin d’envisager des examens complémentaires, ceci dans une démarche conforme au respect des bonnes pratiques médicales en général.
