Echinacea: à prendre dès les premiers symptômes

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Les Indiens d’Amérique ne s’y étaient pas trompés, puisqu’ils utilisaient déjà cette jolie fleur pour combattre les états infectieux. Mais que nous dit la science aujourd’hui?

L’usage traditionnel des racines d’Echinacea angustifolia et des feuilles et des fleurs d’Echinacea purpurea est aujourd’hui bien documenté sur le plan scientifique et permet d’affirmer leurs réelles propriétés immuno-stimulantes même si le mécanisme d’action de leurs constituants reste encore à élucider.

C’est principalement en usage interne dans les infections respiratoires supérieures (rhume, maux de gorge, refroidissement, grippe, etc.) et les infections urinaires basses et en usage externe dans les infections dermatologiques que les Echinaceas expriment toute leur efficacité, en prévention ou en traitement complémentaire.

Efficace contre le rhume et les refroidissements

Comme le montrent les résultats d’une méta-analyse récente* (analyse de 14 études) l’Echinacea s’avère particulièrement bénéfique :

  • dans le traitement du rhume ou refroidissement puisqu’elle en réduit la durée et les effets, si elle est administrée dès les premiers symptômes,
  • dans la prévention des infections respiratoires supérieures, puisqu’elle permet de diminuer (de 58%) les chances de développement du rhume ou refroidissement d’origine virale, avec une efficacité différente suivant la nature des virus incriminés.

Sous quelle forme et à quel dosage?

Selon les recommandations de l’Agence Européenne du Médicament (EMA), l’usage de l’Echinacea doit être réservé aux adultes et aux enfants de plus de 12 ans.

Une dose de 40 mg d’extrait sec d’Echinacea toutes les deux heures, avec un maximum de 9 prises par jour, ne doit pas être dépassée, soit 360mg par jour ou l’équivalent d’une centaine de gouttes de teinture-mère (idéalement +/- 3×30 gouttes par jour). A prendre dès l’apparition des premiers signes de refroidissement.

En prévention, l’utilisation de l’Echinacea est recommandée sous forme de cure (de 10 à 15 jours par mois) pour limiter les risques de « sur-stimulation » de l’immunité ou de tolérance (quand l’organisme s’habitue à l’Echinacea et réclame des doses plus élevées pour obtenir la même efficacité).

*SOURCE: Lancet. Infect Dis 2007;7:473-80