Bouffées de chaleur, que faire?

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Pour 4 femmes sur 5, la ménopause évoque surtout les bouffées de chaleur. Un symptôme gênant qu’elles sont rares à traiter parce qu’elles ne savent pas comment faire.

C’est ce que l’on observe dans les résultats de l’Etude* des opinions et comportements des femmes en période de ménopause (700 femmes âgées de 45 à 55 ans) par rapport aux bouffées de chaleur et à leur traitement.

Cet échantillon représentatif  met en évidence que les femmes pré-ménopausées et ménopausées sont surtout gênées par les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et les troubles du sommeil qui perturbent leur qualité de vie. 50% d’entre elles avouent même en souffrir quotidiennement.

L’étude montre aussi que les femmes qui souffrent de bouffées de chaleur sont seulement 29% à prendre un traitement ou à en avoir essayé un! Ce qui signifie que la grande majorité (72% de femmes) se résigne à vivre avec ce symptôme sans rien faire, bien qu’elle le trouve particulièrement gênant.

Pourquoi vivre ce symptôme sans rien faire?

Parce que près d’une femme sur deux (47%) ne sait pas s’il existe un traitement, alors que 12% ont déjà essayé un traitement mais l’ont arrêté faute de satisfaction et 8% envisagent de s’y intéresser. Lorsqu’elles ont déjà essayé un traitement, on remarque que leur niveau de satisfaction motive souvent son arrêt ou sa poursuite.

Ainsi, 13% des femmes ont essayé un TSH (traitement de substitution hormonale) avec un taux de satisfaction de 76%, 12% un traitement à base de soja avec un taux de satisfaction de 48%, 12% un traitement de phytothérapie avec un taux de satisfaction de 52%, 4% des compléments alimentaires et 2% un traitement homéopathique.

Lorsqu’elles sont satisfaites, elles sont nombreuses à poursuivre, mais si les les bouffées de chaleur ne disparaissent pas, si l’action du traitement est trop lente ou si le coût est jugé trop élevé, elles n’hésitent pas à arrêter leur traitement.

On note aussi que les TSH gardent toujours une mauvaise réputation par crainte des effets néfastes des hormones sur l’augmentation du risque du cancer du sein et des maladies cardiovasculaires, notamment.

Si beaucoup de femmes parlent de leur péri-ménopause ou de leur ménopause à leur médecin traitant (39%) ou leur gynécologue (32%), seul un petit pourcentage de femmes exposées aux bouffées de chaleur se traitent (17%) ou se sont traitées (12%) et 47% déclarent ne connaître aucun traitement.

On peut se demander comment elles réagiraient si elles savaient qu’un nouveau traitement homéopathique peut les aider à traiter leurs bouffées de chaleur?

La place de l’homéopathie

A en croire une étude publiée en 2012 dans Drugs in R&D, les médicaments homéopathiques ont une place parmi les traitements non hormonaux des bouffées de chaleur liées à la ménopause. Menée contre placebo sur un échantillon de 108 femmes âgées de plus de 50 ans avec une préparation homéopathique composée d’Actaea racemosa (4CH), Arnica montana (4Ch), Glonoinum(4CH), Lachesis mutus (5CH) et Sanguinaria canadensis (4CH), cette étude a montré une diminution de la fréquence et de l’intensité des bouffées de chaleur sur une période de 12 semaines.

Ce qui pourrait constituer une nouvelle approche de traitement pour toutes les femmes qui ne peuvent pas prendre de traitement hormonal ou ne désire pas en prendre, pour celles qui ne peuvent pas prendre de traitement à base de phytoestrogènes ou qui ne sont pas réceptives à ces traitements ou pour toutes celles qui souhaitent privilégier une approche naturelle (sans risque, sans effet secondaire, sans prise de poids, etc.) tout en obtenant des résultats efficaces sur l’amélioration de leur qualité de vie.