Face à de «petites» acnés c’est-à-dire quelques boutons, un peu de séborrhée et trois points noirs, on propose au cas par cas un traitement local:
On module ensuite le traitement suivant la zone à traiter. On sera par exemple plus agressif sur un dos, qui a une peau plus épaisse et plus solide, que sur un visage.
Mais avant d’arriver à ces produits, on rappelle qu’il est important de bien nettoyer la peau, matin et soir, au moyen de produits doux comme des syndets (des produits lavants sans savon), pour enlever une partie de la séborrhée qui favorise le développement de l’acné.
Le traitement par voie orale (à avaler) s’impose. Dans un premier temps, on peut prescrire chez les jeunes filles une pilule anti-androgène ou chez les jeunes en général des antibiotiques de type tétracyclines.
Ce traitement reste en effet un grand classique de l’acné. Il est généralement bien supporté et s’étale sur quelques semaines voire plusieurs mois selon les cas. Les tétracyclines de nouvelles générations ne sont plus photo-sensibilisantes, ce qui permet un traitement même en été puisqu’il n’est plus interdit d’aller au soleil.
Si ces traitements ne donnent pas satisfaction ou si l’acné est sévère, on se tourne directement vers les dérivés de l’isotrétinoïne tout en gardant à l’esprit les risques d’effets secondaires liés à son administration (sécheresse cutanée intense, risque de malformation du fœtus en cas de grossesse, etc.).
Ce traitement ne peut donc être envisagé qu’en parallèle d’une contraception sûre et contrôlée, voire dans certains cas, une double précaution contraceptive (pilule + préservatif ou anneau + préservatif, etc.). Les traitements à l’isotrétinoïne donnent cependant d’excellents résultats, c’est même le seul traitement qui permette de guérir définitivement l’acné. Les autres traitements qu’ils soient locaux ou généraux étant essentiellement suspensifs.
