Fractionner ne suppose pas grignoter, mais au contraire répartir la composition des 3 repas principaux (pour autant toutefois que le total des calories consommées soit équivalent) en plusieurs petits repas de contenu énergétique moindre: une technique qui porte ses fruits.
Il est cependant de plus en plus évident que le fait de de sauter un repas n’est pas judicieux pour maigrir, et que, au contraire, cela tend plutôt à œuvrer dans le sens opposé, par des mécanismes d’épargne et une compensation ultérieure très efficaces mis en œuvre par l’organisme en réaction.
Enfin, prendre tardivement le repas du soir augmente aussi le risque de surcharge pondérale, si l’apport énergétique est disproportionné.
L’index glycémique correspond à la rapidité avec laquelle le glucose provenant des glucides d’un aliment défini provoque une élévation de la glycémie. En cas de glycémie élevée, le corps produit de l’insuline pour rétablir un certain équilibre. Un aliment avec un index glycémique élevé entraîne donc des variations importantes de l’insuline, ce qui a un impact non négligeable sur la régulation de l’appétit.
Une alimentation avec un IG peu élevé est constituée de légumes, de fruits, de légumineuses, de produits à base de céréales complètes et de produits contenant peu de sucres ajoutés. Il s’agit dans tous les cas d’aliments qui, par rapport à leur volume, apportent peu de calories ce qui réduit le risque de surpoids.
Les pommes de terre ont un index glycémique élevé, mais ne fournissent que peu de calories par gramme et ne doivent donc certainement pas être exclues. L’index glycémique est un concept assez complexe à utiliser en routine, car il est difficile de prévoir avec certitude l’effet d’un repas sur la glycémie sur base de l’index glycémique.
En effet, tout dépend des différents aliments qui composent le repas et de leurs IG respectifs, mais également de la manière dont ces aliments sont préparés (une purée de pommes de terre est très hyperglycémiante, à l’instar des pâtes trop cuites ou de céréales de petit déjeuner soufflées…) et in fine, de la digestion.
Contrairement à l’index glycémique, la charge glycémique tient également compte, outre de l’index glycémique, de la quantité de glucides présente dans la portion consommée.
A ce jour, bien qu’il existe un certain nombre d’argument en faveur d’un effet bénéfique d’une alimentation de faible index et/ou de charge glycémique pour le contrôle du poids, il n’y a pas de preuve convaincante d’une relation de cause à effet, indépendamment de l’aspect énergétique.
Besoin d’un coup de pousse pour m’aigrir ? Découvrez tous les produits pour régime à prix bas : brûleurs de graisse, capteurs de graisse, draineurs, modérateurs d’appétit et coupe-faim, régimes protéinés et repas hypocaloriques.
