Stress, anxiété, colère, tristesse et angoisse joueraient donc un rôle non négligeable sur nos comportements et auraient un impact sur la prise ou la perte de poids!
Il existe encore peu d’études qui se sont intéressées au sujet, mais l’une d’elles portant sur plus de 35.000 personnes, parue en avril 2013 dans l’American Journal of Clinical Nutrition, montre que 52% des femmes et 20% des hommes mangent sur le coup d’une émotion négative. Or, cette étude met aussi en évidence que le risque de surpoids est 5 fois plus élevé quand on consomme des aliments plus gras ou plus sucrés pour se réconforter!
Nous savons à quel point notre humeur peut orienter nos choix alimentaires et influencer les quantités de nourriture que nous pouvons absorber!
Aussi pour tenter de contrôler ces pulsions et la prise de kilos émotionnels, il est prudent de s’interroger sur les sentiments de faim ou d’envie que l’on peut ressentir. Les premiers étant physiologiquement cohérents tandis que les seconds relèvent plus souvent de l’ordre de la compensation.
Les femmes (52%) qui se sentent seules, déprimées ou nerveuses ont en effet plus tendance à manger que les hommes qui vivent le même type d’émotions négatives (20%).
On note aussi dans cette étude, que chez les femmes qui ont déjà fait des régimes auparavant, la sensibilité à prendre du poids est plus élevée que chez celles qui n’ont jamais suivi de régime. Alors que les hommes il n’y a aucune influence entre l’émotionnalité alimentaire et le fait d’avoir déjà ou pas fait de régimes par le passé!
En conclusion mesdames, méfions-nous de ces envies alimentaires qui nous taraudent lorsqu’un petit nuage gris occupe tout notre esprit. Et si on essayait plutôt le sport?
