Avant d’envisager une grossesse, il est prudent de s’intéresser à son taux de glycémie. Si on n’y a pas pensé avant, mieux vaut se faire contrôler en tout début de grossesse. Mais pourquoi?
Parce qu’à court terme:
- un pré-diabète augmente les risques de malformations congénitales, de fausse-couche et de mortalité néonatale
- un diabète de grossesse (dit aussi diabète gestationnel) présente des risques pour le bébé (poids supérieur à 4,5kg, dystocie des épaules, hypoglycémie à la naissance) et pour la maman (hypertension de grossesse ou pré-éclampsie, travail avant terme, césarienne).
Certains facteurs augmentent le risque de diabète durant la grossesse comme l’âge (> 25 ans déjà), l’obésité, une glycémie perturbée, des antécédents familiaux de diabète (un frère, une sœur, un parent) et l’appartenance à certaines minorités ethniques (Nord africain, Turc, etc.). Aussi il est prudent de se faire dépister dans le courant du premier trimestre.
La sédentarité expose également les futures mères à plus de risque de diabète (+ 55%), alors que le fait d’exercer une activité physique durant la grossesse réduit ce risque de 25%.
Parce qu’à long terme:
- un diabète gestationnel multiplie par 7 le risque de développer un diabète de type 2. On sait en moyenne qu’1 femme sur 2 qui a connu un diabète de grossesse développe un diabète dans les 10 ans qui suivent sa grossesse.
- un diabète gestationnel entraîne aussi un plus grand risque de voir un diabète se développer plus tard chez l’enfant (durant l’enfance ou l’âge adulte).