Comment assurer une certaine discipline alimentaire?

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En cas de taux de cholestérol très élevé, par exemple, les médicaments seuls ne peuvent pas tout régler!

“Une collaboration étroite entre le médecin et le diététicien est plus que souhaitable car elle permet une meilleure prise en charge globale. Et ce n’est pas parce qu’on prend des médicaments qu’on peut se passer d’une alimentation saine et équilibrée.

En cas de taux de cholestérol très élevé, par exemple, les médicaments seuls ne peuvent pas tout régler. Sans modification des habitudes alimentaires le traitement ne pourra pas être très efficace “ précise Marie-Josée Mozin, diététicienne à Bruxelles

Cuisine au beurre ou à l’huile?

Faire le bon choix en matière grasse pour cuisiner est aussi très important ! S’il n’est pas exclu de mettre un peu de beurre dans sa cuisine quand on a un taux de cholestérol normal, en revanche, c’est une denrée qu’on prendra soin d’éviter en cas d’hypercholestérolémie majeure! Et s’il est bon d’utiliser de l’huile d’olive parce qu’elle riche en acides gras mono-insaturés, rappelons-nous qu’elle ne contient pas d’oméga 3!

Il est donc conseillé de l’utiliser en cuisine, en alternance avec d’autres huiles riches en oméga-3, elles, comme l’huile de colza ou de noix pour assaisonner les salades, les crudités ou agrémenter l’un ou l’autre plat cuisiné.

Viande ou poisson?

La consommation de viande reste beaucoup trop élevée dans notre pays et les diététiciens s’accordent à dire que 100 à 125 g de viande par jour sont largement suffisants chez l’adulte. Il est bon de savoir en règle générale que dans 100 g de viande on trouve un peu moins de 100 mg de cholestérol. Inutile donc d’en manger trop, d’autant que la viande est assez chère comparée aux fruits et aux légumes de saison… qui peuvent nous faire le plus grand bien!

Consommer du poisson 1 à 2 fois par semaine est aussi une saine habitude et il ne faut pas hésiter à varier les plaisirs en privilégiant des poissons peu chers comme les sardines particulièrement riches en oméga 3 avec des variétés plus fines.

Dormez plus et mieux !

Les habitudes de sommeil font aussi partie intégrante d’une mise au point cardiovasculaire. On a en effet démontré l’existence d’une relation entre le manque de sommeil et le développement des maladies cardiovasculaires et de l’obésité.  Des études mettent en parallèle la diminution du temps de sommeil aux Etats-Unis avec l’augmentation de l’épidémie d’obésité, commente Marie-Josée Mozin. En 1998, une étude a montré que 35% des Américains dormaient jusqu’à 8 heures/nuit et en 2005, ils n’étaient plus que 26%.

L’idéal est de dormir au moins 6 à 7 heures/nuit. Quand vous avez moins ou mal dormi, des envies de grignotages se manifestent pour rester en éveil et ceci est à mettre en relation avec des modifications endocriniennes. Autrement dit en cas de soucis de sommeil répétés, mieux vaut se faire prendre en charge par une unité spécialisée.

Manger plus pour perdre plus?

Bonne nouvelle, il semble que pour remporter la course au poids idéal, il est conseillé de faire un arrêt par la case «goûter». Si la chose peut a priori surprendre, force est de constater qu’un goûter peut changer la donne.

Quand on ne prend pas ce repas en fin d’après-midi, on revient souvent chez soi le soir littéralement affamé! Et après une journée de travail, on a souvent tendance à se jeter sur le contenu du frigo avant de se mettre à table.

Or, si on prend un goûter, on a beaucoup moins faim et on peut raisonnablement attendre l’heure du repas!

En cas d’excès de cholestérol, adieu les frites hebdomadaires!

Lorsque le taux de cholestérol s’envole mieux vaut réduire le rythme des fritures. Car  quand les graisses cuisent à haute température, il se forme des acides gras trans qui ont la particularité de faire monter le taux de «mauvais» cholestérol (LDL).