Les plus fréquents sont des lactobacilles (108 à 109 germes par ml de sécrétion). Or on remarque que dans certaines pathologies (vaginoses bactériennes, vulvo-vaginite à candida), le nombre de ces germes peut être particulièrement bas.
C’est pourquoi, la recherche s’intéresse de très près aux effets potentiels des probiotiques (des micro-organismes vivants qui exercent un effet bénéfique sur la santé de ceux qui les ingèrent) notamment dans le traitement ou la prévention des récidives de ce type d’infections.
Alors que certaines études ont montré des résultats positifs dans le traitement de affections vaginales bactériennes et/ou ont montré une diminution des récidives de cette infection, et/ou ont clairement permis d’observer une augmentation significative des lactobacilles vaginaux et une restauration de la flore microbienne vaginale en comparaison d’autre substance (placebo, acide acétique) ou en l’absence de traitement.
D’autres études n’ont par contre mis aucune différence en évidence dans le traitement de ces infections vaginales. Et pour l’heure, le constat est similaire en ce qui concerne les vulvo-vaginites à candida. S’il semble prématuré de conclure à l’utilité systématique des probiotiques dans ces problématiques, certaines pistes s’avèrent par contre plus prometteuses comme celles des L. acidophilus, L. rhamnosus GR-1 et L. fermentum RC-14 en administration orale ou intra-vaginale.
Ce qui tend à penser que la recherche doit se poursuivre dans ce domaine avant de tirer des conclusions définitives.